Ce pays ne marche pas sans immigrées. Il n’existe pas sans l’immigration et en bénéficie à tous points de vue.
Ce n’est pas l’immigration qui le détruit, ce sont les politiques menées, le racisme et l’injustice.
Le 18 décembre, à l’occasion de la Journée internationale des migrantes, nous appelons à en faire la démonstration.
Nous appelons à organiser, dans tous nos quartiers, nos lieux de travail, « une journée sans nous : si on s’arrête, tout s’arrête ! ».
Avec ou sans papiers, immigrées, enfants d’immigrées, de 1ère, 2e, 3e génération, cousines, voisines, collègues, bloqueurses du 10 septembre, manifestantes et grévistes du 18 septembre, nous n’irons pas à l’école, au travail, dans les commerces. Nous manifesterons ensemble dans toutes les villes du pays :
- Pour l’abrogation immédiate de la loi Darmanin et des circulaires Retailleau
- Pour l’égalité des droits de toutes et tous, à l’école, au logement, à la santé, à la culture, au travail.
- Pour la régularisation des sans-papiers
- Pour la fermeture des centres de rétention administrative (CRA)
- Pour la justice sociale et la solidarité, contre le racisme et le fascisme
