Le premier congrès du SUNDEP

Les 4, 5 et 6 novembre 2004 à Saint-Etienne
Dimanche 7 novembre 2004 — Dernier ajout mercredi 11 septembre 2019

Pendant trois jours, une soixantaine de délégués se sont retrouvés à Saint-Étienne (Loire) pour échanger, débattre et décider des orientations et des revendications du SUNDEP.

Éditorial

Pendant trois jours, une soixantaine de délégués se sont retrouvés à Saint-Étienne (Loire) pour échanger, débattre et décider des orientations et des revendications du SUNDEP. Un an après sa création, le SUNDEP y a fait la preuve de sa vitalité et de sa volonté d’être une force de transformation sociale pour les personnels qu’il défend et une force d’action dans les débats actuels et essentiels sur l’Éducation qui concernent bien l’avenir de notre société toute entière.

Après un important travail de synthèse des textes émanant des différentes assemblées générales des sections académiques, le Congrès a prouvé la détermination des militants à défendre leurs convictions et le souci commun de l’intérêt collectif de notre syndicat.
Au delà des trois thèmes dont vous trouverez ci joint les résolutions adoptées, le Congrès a été l’occasion pour les personnels du Premier degré et de droit privé de lancer des groupes de réflexion sur des questions propres. Il a aussi permis de nombreux échanges à « bâton rompu » entre tous, sur les réalités diverses ou communes dans les établissements. Il a été un moment de rencontres riches et sympathiques entre les participants.

Les interventions des invités, que nous remercions de leur présence, ont permis de mesurer la volonté commune d’un syndicalisme offensif et unitaire pour lequel nous avons engagé cette aventure syndicale.
La FSU avait délégué Jean-Michel DREVON, membre du bureau fédéral, le G10 Solidaires Annick COUPÉ, responsable nationale, et la CGT une responsable régionale. Nos camarades du SNUDEC, Elie MAUDET, Jean-Claude GUIBERT et Gilles MARÉCHAL, co-secrétaires généraux, ont participé à nos travaux pendant deux jours.

Bien sûr ce congrès s’est déroulé dans le contexte bien précis de l’attente de la réponse de la FSU, à laquelle nous avons demandé à être affiliés en janvier 2004. L’article du Monde du 25/11/04 montre bien que la question de notre entrée suscite un réel débat au sein des syndicats de la FSU. Nous avons lors des rencontres avec les sections départementales, les syndicats ou les tendances de la FSU, exprimé nos convictions avec force : 20 ans d’absence des syndicats majoritaires de l’Enseignement public, ont permis à l’Enseignement privé de se structurer et de se développer en concurrence avec le Public tout en isolant les enseignants de notre secteur dans un statut insatisfaisant et inacceptable.

Au moment où le gouvernement actuel brade l’Éducation de qualité pour tous les jeunes au profit d’une logique comptable et aux prix d’atteintes graves aux services publics, nous réaffirmons la nécessaire unité du service public d’Éducation et du statut des enseignants.

Monique COUTEAUX

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