Face à l’intransigeance du gouvernement, imposons le retrait du CPE

Mardi 14 mars 2006 — Dernier ajout mercredi 15 mars 2006

Depuis plus d’un mois, la mobilisation contre le CPE (Contrat première embauche) ne cesse de grandir. Malgré l’ampleur des mobilisations, un rejet majoritaire dans l’opinion publique, l’unanimité des organisations syndicales et une côte de popularité en chute libre, le premier Ministre persiste.

Depuis plus d’un mois, la mobilisation contre le CPE (Contrat première embauche) ne cesse de grandir. Malgré l’ampleur des mobilisations, un rejet majoritaire dans l’opinion publique, l’unanimité des organisations syndicales et une cote de popularité en chute libre, le premier Ministre persiste.
Monsieur Villepin se refuse à retirer le CPE !
Dans son intervention télévisée de dimanche soir, il a esquivé la question préalable, le retrait du CPE, pour parler de son aménagement et a inventé des mesures d’accompagnement.
Personne ne lui demande des mesures d’accompagnement !
Une nouvelle étape dans la mobilisation cette semaine qui doit s’articuler autour de deux nouvelles journées :

  • Jeudi 16 mars :
    Mobilisation des organisations de jeunes avec l’appui des syndicats.
  • Samedi 18 mars :
    Manifestations dans tout le pays à l’appel des lycéens et des syndicats d’étudiants et de salariés.

    Le CPE n’est pas une mesure qui vise à réduire le chômage. Le CPE est une étape supplémentaire dans la précarisation de l’emploi et la mise à mal du contrat de travail.
    Ce que veulent les patrons, ce sont des salariés dociles et peu payés qui puissent être mis en concurrence les uns avec les autres ! Donner un CPE ou un CNE, c’est pouvoir licencier du jour au lendemain, sans justification.
    Nous voulons des droits collectifs et un droit du travail qui protègent les salariés !
    Le 18 mars, tous ensemble dans la rue !
    RV 15h30, Denfert-Rochereau, près du ballon FSU94

Télécharger le tract au format PDF : Créteil - Paris

Documents à télécharger

Revenir en haut